Lancée en octobre 2017, la Campagne Tous mécènes, organisée par le musée du Louvre, a réuni plus de 1 400 000€ pour l’acquisition du Livre d’heures de François Ier.
Ce chef-d’œuvre de l’orfèvrerie et de la joaillerie française va retrouver sa place au sein des joyaux du musée du Louvre !
Cookson-CLAL est fier d’avoir contribué à cette campagne !
À propos du Livre d’Heures de François 1er
Un livre d’heures est un manuscrit dans lequel on retrouve des textes de prières, datant de la fin du Moyen Âge. Destiné aux catholiques laïcs, il comprend en général : un calendrier, les heures de la Vierge, les psaumes de la Pénitence et l’Office des morts.
Le livre d’heures de François 1er est, quant à lui, un véritable joyau d’orfèvrerie et d’enluminures de la Renaissance. Il contient 16 peintures, reliées par une couverture en or ornée de pierres précieuses (rubis, turquoises, plaques de cornaline sculptées). Ce bijou est le dernier témoignage, encore existant, des splendides collections accumulées par la dynastie des Valois, disparus à la fin du XVIe siècle.
Peint en 1538 et acheté par François 1er la même année, ce manuscrit est accompagné d’un marque-page, qui est à lui seul un extraordinaire joyau. Serti de pierre précieuses (rubis, turquoises, diamants), il représente un Christ sculpté dans une agathe.
La fascinante histoire du Livre d’Heures de François 1er
Au delà de sa valeur et de sa beauté éblouissante, le Livre d’heures fascine également pour son extraordinaire histoire.
Acquis en 1538 par François 1er, il a traversé de nombreuses générations : tout d’abord offert à sa nièce, Jeanne d’Albret, il fut transmis par héritage à Henri IV (fils de Jeanne d’Albret) quelques années plus tard. Par la suite, Marie de Médicis, épouse d’Henri IV, se l’appropria pour agrémenter son cabinet au palais du Louvre. Elle finit par le céder au cardinal Mazarin.
Ce n’est qu’au 18e siècle, que les trésors accumulés par le cardinal Mazarin (grand collectionneur disparu en 1661), furent vendus et dispersés.
Il réapparut dans la collection de Robert Mead, grand amateur d’art et médecin du roi d’Angleterre. À sa mort, en 1755, le célèbre collectionneur Horace Walpole se procura le livre d’heures pour son château de Strawberry Hill. Il fut transmis à ses héritiers, pour finalement être revendu au 19e siècle.
Après être passé dans de nombreuses autres mains, le livre d’heures de François 1er a été mis en vente par un collectionneur Londonien anonyme, au prix de dix millions d’euros.
Le mécénat lancé par le Louvre a remporté un vif succès
Soucieux de faire revenir le Livre d’Heures de François 1er en France, le Louvre a avancé 4 millions d’euros et a obtenu un financement de 5 millions d’euros du groupe LVMH.
Pour le million manquant, le Louvre a lancé un appel aux dons, qui a remporté un franc succès puisque la somme a été récoltée avant même la fin de l’opération.
Grâce à la mobilisation de 8500 donateurs, dont fait partie Cookson-CLAL, le Louvre a récolté plus de 1 400 000 € !
Nous sommes fiers d’avoir participé au retour de cette œuvre d’intérêt patrimonial majeur, pour la bijouterie et l’orfèvrerie.